LA
GUERRE ELECTRONIQUE (et lien avec Falcon 4.0 )
S'il est un domaine à la fois connu et mystérieux, c'est
bien celui de la guerre électronique.Lors de tous les derniers
conflits, de la guerre du Golfe à la Yougoslavie, on a entendu
parler des missions SEAD (suppression of ennemi air defense) des
F-16 HCT ou des F4-G " Wild Weasel " (aujourd'hui à la
retraite).On sait par les journaux qu'aucune mission d'attaque au
sol n'a lieu sans le support des EA6B " Prowler " ou
l'escorte des F-111 " Raven " (eux aussi retirés du
service actif).On entend beaucoup moins parler des dispositifs
d'autoprotection des aéronefs engagés, pourtant eux aussi à
tel point indispensable à la réalisation des missions, que ces
dernières sont annulées s'ils sont en panne
Essayons de lever le voile sur ces " multiplicateurs de
force " ou " armes douces " (soft weapons), de
voir comment ils sont simulés dans Falcon 4.0 et comment les
utiliser.
La Guerre électronique est répartie en 3 grands domaines :
ES ou Electronic Support :
il s'agit de tous les équipements passifs, récepteurs d'alerte
radar, moyens d'écoute et de renseignement électroniques qui
détectent, analysent, identifient localisent et enregistrent les
signaux du spectre électromagnétique (radio, radar, laser, IR)
à des fins d'alarme des équipages ou de renseignement tactique
ou stratégique.On parle encore de RWR (Radar Warning Receiver)
ou de TWS (Threat Warning System), d'ESM (Electronic Support
Measure) ou d'ELINT/COMINT (Electronic Intelligence ou
Communication Intelligence), de DAM (détecteurs d'arrivée
missile) ou de DDM (détecteur de départ missile) en anglais
MAW/MWS.
EA ou Electronic Attack :
Il s'agit de la mise en uvre d'émissions
électromagnétiques ou de l'utilisation de dispositifs comme les
leurres IR ou les paillettes à des fins de confusion ou de
déception des moyens électroniques de communication, de
surveillance ou d'attaque adverses (radars, missiles, radios).
On parle encore au sens large de Contre Mesures Electroniques
(CME ou ECM en anglais), de brouillage radar (jamming), de
brouillage de communication (COMJAM), de leurrage.
EP ou Electronic Protection :
il s'agit cette fois des dispositifs ou techniques visant soit à
assurer la compatibilité de fonctionnement (la capacité de
fonctionner en même temps sans se perturber mutuellement) des
équipements ES (récepteurs), EA (émetteurs) et du système
d'armes et de navigation d'un aéronef (radio, radar, radio
altimètre, VOR, TACAN etc
), soit à contrer les actions de
type EA utilisées par l'ennemi envers ses propres moyens radio
ou radar. On parle alors de Contre Contre Mesures Electroniques
(CCME ou ECCM en anglais). Par exemple, l'agilité de la
fréquence d'émission d'un radar est un moyen connu de CCME.
Dans FALCON 4.0, on n'utilise que les moyens d'autoprotection
contre les émission hostiles électromagnétiques (RWR,
brouilleur, lance leurre IR-flares- et lance paillettes-chaffs).
La détection laser ou missile n'est pas simulée à juste titre
car absente du F-16 réel US de ce type bien que l'AAR 54
détecteur de missile à UV soit prévu dans le Mid Life Update
des F-16 Européens (aux dernières nouvelles, cependant, l'USAF
a abandonné sa participation au programme AAR54 CMWS ce qui pose
d'ailleurs bien des problèmes à la navy)
On simule aussi le fonctionnement d'un pod spécifique (emport
externe en point latéral fuselage), le HTS, destiné à
localiser les radars afin de leur envoyer un missile passif
anti-radiation de type HARM. Nous nous limiterons donc dans un
premier temps à l'étude de ces dispositifs et réserverons une
deuxième partie à la description didactique et à l'utilisation
des moyens d'ESM/ELINT et de brouillage à distance de sécurité
ou d'escorte. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, à
savoir l'équipement du F-16, rappelons quelques principes de
base.
LES RECEPTEURS D'ALERTE RADAR D'AUTOPROTECTION (RWR) :
Ces récepteurs sont destinés à intercepter les signaux radars
qui balayent les avions qui les portent. Ils indiquent
généralement au pilote le type de radar (ou de forme
d'onde-impulsion/cw) et la direction d'arrivée des signaux
(DOA-Direction Of Arrival) sur une représentation de type PPI et
à l'aide de signaux sonores.
Dans les équipements les plus modernes, le système d'arme
auquel appartient le radar (il peut y avoir plusieurs radars par
système d'arme sol-air) est identifié et sa distance estimée
ou calculée précisément. L'affichage se fait alors non
seulement sur la visualisation du RWR mais souvent aussi sur un
écran de situation tactique qui permet de présenter au pilote
un état exact de l'environnement perçu par les différents
capteurs de bord (ES, radar, optronique, navigation). Une carte
déroulante est généralement affichée en fond d'écran.
Il existe plusieurs principes de récepteurs qui présentent
chacun leurs avantages et leurs inconvénients :
- Les récepteurs à détection directe encore appelés CVR
(Crystal Video Receiver)
Le signal reçu par l'antenne est détecté par une diode afin de
restituer son enveloppe (les impulsions radar ou le niveau
continu d'un CW). On obtient un signal dit " video "
qui permet de mesurer la largeur des impulsions, leur période de
répétition (PRI), et leur amplitude. Une comparaison de ces
mesures avec des fiches enregistrées permet d'identifier les
radars.
Ces récepteurs sont soit très large bande instantanée
(généralement 16GHz), ou découpés en plusieurs canaux
d'environ 4GHz.La fréquence du radar reçu est donc soit inconnu
soit très approximative. Elle ne peut être utilisée pour
" trier " les radars.
Avantages : Probabilité d'interception des signaux 100%
Inconvénients : Faible sensibilité (le radar doit être
puissant pour être détecté), discrimination des radars
difficile (la largeur et surtout la PRI ne sont pas de bon
paramètres de tri), éblouissement par un radar à signal CW qui
" masque " les impulsions d'autres radar
- Les récepteurs IFM (Instantaneous Frequency Measurement) sont
des récepteurs large bande instantanée comme les CVR mais qui
mesurent la fréquence des signaux reçus à chaque impulsion.
Bien sûr, la largeur, la PRI et l'amplitude sont aussi
mesurées.
Avantages : Probabilité d'interception des signaux 100%,
sensibilité suffisante pour détecter la majorité des radars,
très bonnes capacités de tri des signaux grâce à la
connaissance de la fréquence.
Inconvénient : Eblouissement par un radar à signal CW,
difficulté de séparation de signaux superposés dans le temps
- Les récepteurs superhéterodyne (SHR) sont très proche d'un
récepteur de radio FM (à la fréquence près). Le signal reçu
par l'antenne est mélangé avec un oscillateur local et
déplacé vers une fréquence plus basse appelée fréquence
intermédiaire (IF). La fréquence, la largeur, la PRI et
l'amplitude du signal sont ensuite mesurés.
Avantages : Grande sensibilité possible, pouvoir de séparer des
signaux proches en fréquence
Inconvénients : Bande instantanée étroite (quelques centaines
à dizaines de MHz), Probabilité d'interception moyenne (risque
de " rater " des signaux), pénalisés par les signaux
peu récurrents (TWS, BFR) qu'ils doivent " attendre ".
- Une sous famille récente de ces récepteurs sont les
récepteurs numériques.
Le signal d'entrée est numérisé et stocké dans une mémoire.
On peut alors lui faire subir de nombreux traitements
mathématiques comme des conversions temps/fréquence par
transformée inverse de Fourier, ce qui permet de distinguer 2
impulsions superposée temporellement mais de fréquences
différentes de quelques dizaines de KHz) ou faire des "
loupes " sur l'intérieur du signal pour détecteur des
codages ou ses fronts de monté pour percevoir des variations
infimes. On parle alors de finger printing des signaux.
LA MESURE DE DOA (Direction Of Arrival) DES SIGNAUX RADARS :
Il existe deux grandes familles de mesure de DOA :
La goniométrie d'amplitude et l'interférométrie à base
courte, moyenne ou longue.
La goniométrie d'amplitude utilise au moins 4 antennes
orientées à 45° (2 sur l'AV e 2 sur l'AR) dont le diagramme de
rayonnement est régulier et circulaire. Une mesure comparative
d'amplitude entre 2 antennes permet d'estimer la direction
d'arrivée des signaux
Avantages : simplicité du principe de mesure
Inconvenient : précision de mesure de la classe 10 à 25°
L'interférométrie utilise des réseaux d'antennes
(généralement au moins 2 antennes par réseau ou plus) et se
base sur la mesure de différence de phase du signal incident sur
les différentes antennes d'un réseau ou la mesure de phase
différentielle entre 2 réseaux.
Avantages : grande précision de mesure de DOA de la classe 0.01
à 1°, possibilité de localiser en distance les radars par
traitement matématique , défilement ou coopération multi
plates-formes classe de 0.1% à 10% de la distance RWR émetteur.
Inconvénients : Généralement plus complexe et coûteux (pas
toujours), blocs antennes plus gros surtout si l'on couvre les
fréquences basses.
LES RWR DES F-16 :
La notion de système d'autoprotection complet interne et
intégré n'a jamais été l'apanage des avions US. Ils ont
toujours compté plus sur les avions spécifiques de brouillage
à distance de sécurité ou d'escorte, ou sur la destruction des
menaces (SEAD). Néanmoins, le RWR étant le minimum vital, les
premiers F-16 (A/B bk 15) US ont été équipés de l'ALR 69. Ce
récepteur est du type CVR décrit plus haut. Ces performances
" moyennes " sont très fidèlement reproduites dans la
simulation: multiplication et clignotement des symboles,
affichage des émetteurs (contrairement à la simulation qui
affiche des systèmes d'armes)
Les F-16 suivants (C/D Bk 30/40 et 50/52) ont été équipés de
l'ALR56M de type superhéterodyne, version miniaturisée de
l'ALR56C qui équipe les F-15. C'est ce type de matériel qui
équipe les dernier F-16 coréens et US, ce n'est pas celui qui
est simulé.
LES BROUILLEURS DE RADAR :
Lorsqu'on n'a pu ni éviter la détection, ni s'évader de
l'enveloppe de recherche, d'acquisition ou de tir d'un système
d'arme hostile, il ne reste plus qu'a essayer de perturber
suffisamment ce dernier pour qu'il lâche prise.
C'est le travail du brouilleur électromagnétique et du lance
leurres. Il doit gêner les paramètres de base des radars : la
mesure de distance, la mesure de vitesse et la mesure de position
de sa cible. Le brouilleur peut être monté à l'intérieur du
fuselage, il dispose alors d'une meilleure couverture des
aériens tant pour les menaces air/air que sol/air, ou en pod,
c'est à dire dans un tube relié à l'un des points d'emport de
l'avion.
Dans ce dernier cas, il est plutôt optimisé pour contrer les
menaces sol/air lors des missions de strike.
Un brouilleur perturbe selon deux modes de base :
- La confusion par le bruit ou les fausses cibles
à titre d'exemple, deux personnes qui se parlent dans une pièce
bruyante ne peuvent se comprendre et il est très difficile de
retrouver un ami au milieu d'une gare un 1 août ou dans un grand
magasin le 23 décembre.
- La déception, encore appelée séduction (hé oui même là)
dans ce cas vous croyez suivre une belle brune et vous tombez sur
un écossais en kilt (ou réciproquement, je ne rentre pas dans
les détails). Dans cette catégorie on trouve, entre autres, le
RGPO (entraînement distance), le VGPO (entraînement vitesse),
l'AGPO (entraînement angulaire)
Comme le brouilleur doit gêner des types de radar différents
(impulsion, CW Pulse Doppler), il fonctionne selon deux modes
principaux.
- Contre les radars à impulsions qui ne sont pas cohérents,
c'est à dire qui ne sont pas stables en fréquence, il génère
par synthèse la porteuse sur laquelle il superpose le signal de
brouillage (le bruit ou les fausses cibles distance)
- Contre les radars Doppler CW ou Pulse Doppler, dont la
fréquence est stable au Hz prêt, il utilise le signal du radar
lui même comme porteuse de la modulation de brouillage, on parle
alors de mode répondeur ou transpondeur. Ce dernier mode
nécessite de mémoriser le signal du radar dans une ligne à
retard ou dans les dernières générations de brouilleurs, dans
une mémoire numérique de fréquence (DRFM) qui permet
d'effectuer toutes sortes de manipulations sur le signal avant
son émission.
Les lances leurres sont de simples dispositifs pyrotechniques qui
déclenchent l'éjection de cartouches qui brûlent dans l'air
(flare) contre les missiles IR ou qui répandent des dipoles de
fibre de verre métallisées de différentes longueurs pour les
chaffs. A noter que ces chaffs, ne possédant pas de vitesse
propre, autre que celle du vent relatif, après leur expansion,
sont parfaitement inefficaces face aux radars Doppler ou Pulse
Doppler comme le SA6 en mode poursuite, ou le radar du SU27 ou du
MiG 29. On ne les utilise seuls que contre les radars à
impulsion (SA8, SA2) ou en coopération avec des actions de
brouillage actif. A noter que même les radars à impulsion
disposent de modes spéciaux (MTI) destinés à s'affranchir des
chaffs.
LES BROUILLEURS DU F-16 :
Le F-16 n'a jamais été favorisé par ses équipements
d'auto-protection et en particulier par ses brouilleurs. Les
premières générations (F-16 A/B) ne pouvaient utiliser que les
pods ALQ 119 ou ALQ 131. Ces pods issus de la génération de la
guerre du Vietnam n'étaient pas efficaces contre les menaces
Doppler et le pod générait de la traînée et une limitation du
facteur de charge à 6G, en plus d'occuper un point d'emport.
Sous la pression du développement d'armements russes
sophistiquées, à partir du F-16C/D block 25, l'USAF et le
constructeur prévoyait de la place en interne pour un
brouilleur. Il était prévu de monter l'ALQ 165 d'ITT connu sous
le nom ASPJ. Cet équipement était également retenu pour le
F-18, le F-14 et le A-6 intruder. Suite à des résultats
d'efficacité désastreux, l'ASPJ ne fut finalement pas retenu ni
par l'USAF, ni par la NAVY et pendant 15 ans, aucun brouilleur
interne ne fût monté sur un F-16 US. Nous verrons qu'il n'en
fut pas de même à l'exportation.
La modification la plus importante en matière de protection fut
l'introduction du programme Have Glass à partir du block 40/42
(198 . Il s'agissait de réduire la signature radar (fort
importante) de l'avion. Pour cela on utilisa une dorure due la
verrière, une peinture spéciale et des absorbants dans le
radar.
Les F-16 belges (A/B ) disposaient de peu de place et de
capacité de refroidissement en interne, mais la FAB voulait un
système interne et demanda en 1979 à LORAL de monter le
système Rapport III initialement destiné aux Mirage VB. Mais le
constructeur se montra incapable de tenir les délais et les
performances demandées et Fut remplacé, après un nouvel appel
d'offre, par Dassault Electronique et son système CARAPACE
(ESM/RWR) qui non seulement se montra capable de remplir les
demandes techniques, mais fournit aussi une capacité de
localiser les cibles en 3D avec une très grande précision, pour
la première fois sur un F-16. Le brouilleur ne fut pas commandé
pour des questions budgétaires.
Les Norvégiens, Danois et Hollandais utilisèrent des pods, les
Turcs furent les premiers à posséder un système complet en
interne, l'ALQ 178, les Grecs suivirent bientôt avec l'ASPIS et
les Coréens retinrent l'ASPJ mais sans caution du gouvernement
américain. Les Taiwanais ont choisi le pod ALQ 184 et les
Israëliens une version domestique EL/L 8240
Pour revenir à l'USAF, à la suite de la perte de l'avion du
Capt Scott O'Grady en juin 1995 en Bosnie face à un SA-6 alors
que l'avion utilisait un ALR56M et un pod ALQ131, on décida de
lancer en urgence un programme basé sur l'utilisation de leurre
remorque ALE 50. Ce système consiste à éjecter puis remorquer
au bout d'un cable un " poisson " qui contient une
antenne de réception, un amplificateur et une antenne
d'émission. Bien que l'idée de traîner un objet au bout d'une
ficelle derrière un chasseur paraisse farfelue, cela fonctionne
aussi bien qu'un ruban de gymnastique chinoise et ne perturbe en
rien l'avion. Le gros avantage est de délocaliser la source
d'émission de l'avion afin de tromper les missiles qui se
guident sur la source de brouillage.
Dans Falcon 4.0, l'avion ne dispose que d'un pod ALQ 131, la
description des menaces faite au paragraphe 7 de la documentation
est bonne.
Dans les explications données sur la position des symboles sur
l'écran du RWR, il est important de comprendre que le terme de
portée létale ne signifie pas que le récepteur est capable de
mesurer ni même d'estimer la distance à la menace (surtout
l'ALR 69). En fait, c'est la distinction entre un mode recherche
et un mode poursuite ou illumination (déclencheur logique de
l'alarme missile) d'un même système d'arme qui permet de
classer le symbole prêt du centre ou de la périphérie. Il faut
donc respecter avec soin la priorité affectée par le système.
L'éjection des paillettes et leurres est un peu trop
systématique, il vaut mieux garder le système en manuel pour ne
pas vider inconsidérément les magasins.
Il faut savoir qu'un missile IR air/air à une portée de
quelques NM, donc si on voit au radar un MiG 29 à 15NM et qu'on
a une alarme missile, on a 100% de chance de faire face à un
missile EM. Dans ce cas, le brouilleur est théoriquement le plus
efficace car le Mig-29 tire des missiles Doppler semi actifs
contre lesquels les chaffs ne sont pas efficaces. Il ne semble
pas que ceci ait été pris en compte dans la simulation qui
utilise beaucoup les chaffs. Toutefois, le comportement "
erratique " de la symbologie sur la visu ECM est
particulièrement véridique.
L'alarme missile est déclenchée généralement par la
détection d'un mode spécifique du radar adverse au choix du
programmeur du RWR avant la mission. C'est généralement la
détection d'un mode illuminateur CW censé travailler au profit
du récepteur de l'autodirecteur d'un missile semi-actif. La
détection d'un AD actif est bien trop tardive (le missile
s'active entre 10 et 15Km de la cible et vole à plus de 1000m/s)
pour servir à quelque chose. De plus, compte tenu de puissance
rayonnée faible, il faut une grande sensibilité du récepteur
incompatible des performances des CVR.
Pour les questions de représentation, on trouve à peut près
tout, cependant, le principe US est de représenter les menaces
les plus dangereuses à la périphérie du cercle pour bien
dissocier les DOA et les moins dangereuses au centre (elles sont
agglutinées). En France, c'est exactement l'inverse. Le niveau
de priorité peut être lié au niveau reçu, à la distance
extrapolée de ce niveau avec des erreurs allant jusqu'à
plusieurs centaines de % surtout dans le cas des PSID à un
critère de priorité lié au mode radar détecté ou à une
combinaison des 3.
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